En baisse à l’ouverture, Wendel a accru ses pertes et occupe désormais la dernière place de l’indice SBF 120, avec un repli de 8,55% à 131,40 euros. La société d’investissement a pourtant vu ses compte revenir dans le vert en 2017 à hauteur de 200 millions d'euros au niveau du résultat part du groupe contre - 366,8 millions en 2016. Un retournement de situation qui s’explique par l’évolution du résultat non récurrent, passé de - 537,9 millions d’euros en 2016 - en raison notamment de la perte sur la vente des titres Saint-Gobain - à 142,7 millions d’euros en 2017.

L'année dernière, Wendel a notamment généré une plus-value de 318,9 millions d'euros liée à la cession de l'activité " Étiquettes et habillages de conditionnement " de Constantia Flexibles.

Le chiffre d'affaires annuel de Wendel, de son côté, a augmenté de 8,4% pour atteindre 8,329 milliards d'euros. En organique, il a progressé de 1,3%.

Enfin, l'actif net réévalué (ANR), indicateur clé du secteur des sociétés d'investissement car mesurant la valeur de leur portefeuille, a augmenté de 14,6% en 2017 à 176,4 euros par action. Wendel a également fait un point d'étape au 7 mars 2018 : l'ANR était en progression à cette date de 3,3% sur 12 mois glissants, à 167,3 euros.

Confiant dans ses perspectives, Wendel proposera un dividende ordinaire en hausse de 12,8 %, à 2,65 euros par action.

" Dans les mois à venir, nous allons concentrer nos recherches d'investissements en ciblant des entreprises de taille significative tout en prenant en compte le niveau actuel des valorisations qui est généralement favorable aux vendeurs. Dans ce contexte, nous n'hésiterons pas à saisir les opportunités de simplification de notre portefeuille à l'instar de la cession de notre participation minoritaire dans Saham qui a été réalisée dans de bonnes conditions ", a déclaré le Président du Directoire, André François-Poncet.

Jefferies s'attend ainsi à ce que Stahl connaisse le sort de Saham. L'analyste juge pertinent l'accent mis sur l'acquisition de sociétés de taille importante, Wendel ayant de besoin de remplacer les sociétés cédées par des participations qui feront la différence en termes de cash investi et donc de performance.