Aux termes de l'entente relative au plaidoyer, Schmidt est passible d'une peine de prison allant jusqu'à 7 ans et d'une amende pouvant aller de 40.000 dollars (34.000 euros) à 400.000 dollars pour avoir tenté de tromper les régulateurs américains et enfreint la réglementation américaine sur la qualité de l'air. Le tribunal rendra sa décision le 6 décembre.

En mars, Volkswagen avait plaidé coupable de trois chefs d'accusation dans le cadre de l'accord à l'amiable avec le département de la Justice américaine dans cette affaire.

Oliver Schmidt, qui dirigeait les services ingénierie et environnement au centre du constructeur allemand dans le Michigan, avait été inculpé de 11 chefs d'accusation et encourait une peine pouvant aller jusqu'à 169 années de prison.

En contrepartie de son plaidoyer de culpabilité, les procureurs ont accepté d'abandonner la majeure partie des charges retenues contre lui.

Volkswagen a dit vendredi qu'il "continue de coopérer dans le cadre des enquêtes du département de la Justice sur le comportement d'individus."

Le constructeur a ajouté qu'il "ne serait pas approprié de commenter des enquêtes en cours ou d'évoquer des situations personnelles."

Au total, Volkswagen a accepté de dépenser 25 milliards de dollars pour régler les litiges avec les propriétaires des voitures concernées, les concessionnaires et les autorités réglementaires fédérales et locales aux Etats-Unis, et pour racheter 500.000 véhicules polluants américains.

(Marc Joanny pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

par Nick Carey