Des investisseurs avaient acheté pour 8,3 milliards de dollars (6,7 milliards d'euros) d'obligations de Volkswagen Group of America Finance en 2014 et en 2015 et certains d'entre eux avaient poursuivi la société après qu'elle eut admis, en septembre 2015, avoir installé un logiciel permettant de contourner les tests d'émissions polluantes.

Ils réclamaient des centaines de millions de dollars de dommages et intérêts à la suite de la baisse de la valeur des obligations.

Le juge Charles Breyer a débouté les plaignants qui avaient engagé une action en nom collectif contre VW, sa filiale américaine et l'ex-président du directoire Martin Winterkorn.

Breyer avait décidé en juillet que la procédure pouvait se poursuivre mais il est revenu sur sa décision après que les avocats de VW eurent mis en avant un nouveau jugement pris par une cour d'appel fédérale dans une affaire impliquant la banque britannique Barclays.

VW fait encore l'objet de plusieurs procès.

Des investisseurs de la par le monde réclament neuf milliards d'euros de dommages et intérêts à Volkswagen pour, disent-ils, n'avoir pas prévenu les actionnaires suffisamment tôt au sujet de l'emploi du logiciel illégal.

Le tribunal allemand de Brunswick, sis non loin du siège social du premier constructeur automobile européen, recense quelque 1.600 procès en dommages et intérêts en raison de la chute de l'action qui suivit la reconnaissance des faits par VW.

(David Shepardson; Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Volkswagen, Barclays