Dans un marché parisien en berne en raisons des inquiétudes sur la situation en Italie après les élections législatives, Vivendi réussit à tirer son épingle du jeu et à s'attirer la confiance des investisseurs. Tandis que le CAC 40 rétrocède 1,86%, le titre du groupe diversifié s'octroie la meilleure performance de l'indice, en hausse de 1,79% à 16,24 euros, dans le sillage de la publication de ses résultats annuels. L'action Vivendi avait pourtant débuté la séance en baisse de plus de 3%.

Néanmoins, alors le groupe diversifié a entrepris au printemps dernier une revue stratégique de ses actifs, afin d'endiguer la chute libre de son titre, aucune information complémentaire n'a été divulguée à ce sujet.

Le résultat net ajusté avant impact des éléments non-récurrents s'est établi à 2,86 milliards d'euros, supérieur aux ambitions du groupe d'atteindre 2,7 milliards d'euros, soutenu par le succès des jeux vidéo de sa filiale Activision Blizzard.

En revanche, le résultat net part du groupe s'est effondré à 164 millions d'euros contre 2,68 milliards en 2011. Le groupe explique que son résultat a été affecté par des éléments exceptionnels négatifs comme la provision liée à Liberty Media Corporation, à hauteur de 945 millions d'euros, et la dépréciation relative à Canal+ France : -665 millions d'euros.

Quant au résultat opérationnel ajusté, il est en recul de 9,8% et de 10,7% à taux de change constant, à 5,28 milliards d'euros.

D'un point de vue bilanciel, la dette nette de Vivendi s'établit au 31 décembre à 13,4 milliards d'euros, inférieure au plafond annoncé par le groupe de 14 milliards d'euros. En revanche, l'endettement du groupe s'est creusé par rapport à 2011 où il atteignait 12,03 milliards d'euros.

Au vu de ces résultats, le groupe va proposer un dividende de un euro par action, inchangé par rapport à l'année dernière.