Paris (awp/afp) - Le groupe français de santé animale Virbac a publié mardi un chiffre d'affaires annuel de 871,9 millions d'euros, en hausse de 2,3%, ou 4,4% à taux de change et périmètre constants, tiré par une forte dynamique au quatrième trimestre.

Le groupe a en effet signé d'octobre à décembre sa plus forte croissance de l'année, avec des ventes atteignant 225,7 millions d'euros (+9,2% sur un an, +8,6% à taux de change et périmètre constants), selon un communiqué.

Au cours du dernier trimestre sa croissance a été essentiellement portée par les ventes de ses gammes historiques aux Etats-Unis, marché dans lequel le groupe a aussi profité d'un effet de stockage chez les distributeurs en fin d'année.

Le groupe précise avoir aussi enregistré de "bonnes performances" dans d'autres pays comme l'Italie, l'Espagne, l'Australie et la Chine.

Tout au long de 2016, Virbac a souffert de multiples déboires, notamment aux Etats-Unis avec la suspension temporaire de son usine de Saint-Louis (Missouri) en raison de problèmes de qualité.

Le groupe a finalement obtenu en décembre l'autorisation de l'agence américaine du médicament (FDA) d'enregistrer de nouveaux produits provenant de cette usine, qui a retrouvé son statut de site conforme aux bonnes pratiques de production.

Virbac a aussi été pénalisé l'an dernier par l'industrie chilienne du saumon, qui, après avoir massivement recouru à des antibiotiques, a décidé cet été de restreindre cette pratique polluante et susceptible d'entraîner de nouvelles maladies chez les poissons, ce qui a fait chuter les ventes d'antibiotiques du groupe français sur cet important marché.

Le groupe avait prévenu le mois dernier que sa croissance organique (à changes et périmètre constants) allait se situer autour de 4,5%, soit la borne basse de sa fourchette d'objectif, qui avait déjà été révisée à la baisse en septembre.

Par ailleurs, le groupe, qui doit publier ses résultats financiers annuels le 13 mars, table toujours sur une marge opérationnelle ajustée supérieure à 10% à taux de change constants pour 2016 et a continué de se désendetter au second semestre, comme prévu.

afp/rp