Récoltant les fruits de sa restructuration, l'entreprise a réalisé sur ces trois mois un bénéfice net de 220 millions de dollars (168 millions d'euros), soit 59 cents par action, à comparer à une perte de 241 millions (72 cents/action) un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels et coûts de réorganisation, le bénéfice par action ressort à 92 cents, 12 de plus que le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires est resté stable à 6,45 milliards de dollars mais le groupe a réduit ses dépenses d'exploitation de près de 6%, avec en particulier une baisse de 18% de ses coûts salariaux.

Au premier trimestre déjà la société avait dégagé un bénéfice hors éléments exceptionnels, pour la première fois depuis 2007, mais le résultat net était resté dans le rouge.

La fusion avec US Airways, attendue avant la fin septembre, donnera naissance à la première compagnie aérienne mondiale et marquera par la même occasion la sortie d'AMR du régime des faillites.

Autrefois numéro un aux Etats-Unis, American Airlines occupe aujourd'hui le troisième rang derrière United Continental Holdings et Delta Air Lines, qui ont toutes les deux eu également recours au Chapitre 11 de la loi sur les faillites pour se restructurer à l'abri de leurs créanciers.

"American Airlines a le potentiel pour devenir la compagne aérienne la plus rentable au monde" après la fusion, affirme Michael Derchin, analyste chez CRT Capital Group.

(Karen Jacobs à Atlanta, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : US Airways Group Inc, AMR Corporation