par Lynn Adler

Le titre UPS s'adjugeait environ 3,5% à 74 dollars dans les premiers échanges à Wall Street après cette annonce, entraînant dans son sillage son concurrent FedEx qui prenait plus de 3% à 93,16 dollars.

"Moins de deux ans après la récession, ils pensent qu'ils peuvent déjà dépasser leur bénéfice record", a souligné Kevin Sterling, analyste chez BB&T.

Le bénéfice opérationnel ajusté est ressorti à 1,08 dollar par action, en hausse de 44% sur un an, soit mieux que le chiffre de 1,05 dollar attendu en moyenne par les analystes, selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Le bénéfice opérationnel a atteint 1,81 milliard de dollars (1,31 milliard d'euros) au quatrième trimestre, soit 1,11 dollar par action, contre 1,26 milliard de dollars, soit 75 cents par action, l'année précédente.

Cette différence de trois cents est largement imputable à la cession d'une division logistique.

"C'est une combinaison de forts volumes, qui sont clairement un bonne indication pour l'économie américaine et même mondiale", a ajouté Kevin Sterling.

Le chiffre d'affaires a progressé pour atteindre 13,42 milliards de dollars (9,74 milliards d'euros) sur cette même période, contre 12,38 milliards au quatrième trimestre 2009.

Pour 2011, le groupe américain a relevé sa prévision de bénéfice, anticipant désormais un BPA entre 4,12 et 4,35 dollars, soit une hausse comprise entre 16% et 22% par rapport à son résultat ajusté de 2010.

S'il se concrétise, ce BPA surpasserait le précédent record historique enregistré par UPS en 2007.

Les services d'UPS prennent en charge le transport de l'équivalent de 6% du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis et de 2% du PIB mondial, selon le groupe, ce qui fait que ses livraisons sont considérées comme un bon baromètre de l'état de l'économie.

Catherine Monin et Jean Décotte pour le service français, édité par Dominique Rodriguez