Le fonds accuse Travis Kalanick d'avoir dissimulé au conseil d'administration plusieurs délits et d'avoir tenté de maintenir son influence au sein d'Uber même après sa démission du poste de directeur général en juin dernier, après une série de scandales.

Le groupe cherche désormais un nouveau directeur général.

En juin, le départ de Kalanick était souhaité par les principaux investisseurs d'Uber, et notamment le fonds Benchmark, dont l'associé Bill Gurley est l'un des principaux actionnaires du groupe et siège à son conseil d'administration.

Benchmark détient 13% du groupe de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) et en contrôle 20% des votes, selon les documents légaux déposés jeudi auprès d'un tribunal du Delaware.

Travis Kalanick a dénoncé dans un communiqué des accusations "infondées" et "fausses", et qualifié le procès de "tentative évidente de (le) priver de ses droits en tant que fondateur et actionnaire".

(Peter Henderson, Julie Carriat pour le service français)