Cette technologie, dénommée Hybrid Air, doit permettre selon le constructeur de ramener la consommation mixte à moins de trois litres aux 100 kilomètres. Les premiers modèles équipés de ce type de motorisation pourraient être commercialisés autour de 2016 pour moins de 20.000 euros.

"Le coût de la réduction des émissions de CO2 va devenir très compétitif", a déclaré Bernd Bohr, directeur de la division automobile de l'équipementier allemand Robert Bosch, co-développeur du système Hybrid Air, lors d'une conférence de presse au centre de recherche de PSA à Vélizy (Yvelines).

Selon le constructeur, ce système sera plus léger et plus facile à entretenir que les dispositifs hybrides actuels, rendant cette solution accessible aux pays émergents et à des voitures plus petites que les hybrides actuels sur les autres marchés.

Contrairement aux hybrides classiques, où le moteur thermique et l'énergie du freinage servent à recharger la batterie électrique, Hybrid Air l'utilise pour comprimer de l'air dans un réservoir situé sur le plancher du véhicule.

Les ventes d'hybrides en Europe ont grimpé de 50% l'an dernier, selon des données de PSA, alors que le marché automobile a chuté dans l'intervalle à son plus bas niveau en 17 ans.

La technologie hybride diesel, centrale dans la stratégie de montée en gamme grâce à laquelle PSA espère surmonter ses difficultés actuelles, a représenté l'an dernier 16% de ce marché. Toyota, précurseur en hybride-essence avec la Prius, reste leader avec une part de marché de 70%.

Laurence Frost, avec Gilles Guillaume, édité par Cyril Altmeyer

Valeurs citées dans l'article : PEUGEOT, TOYOTA MOTOR CORPORATION