Il a estimé que la suppression de la publicité en journée sur les chaînes de l'opérateur public serait durablement reportée, au-delà du moratoire de deux ans récemment évoqué dans la presse, et qu'il fallait rétablir un équilibre économique en conséquence.

"Nous allons demander une suppression de la taxe France Télévisions puisque c'est France Télévisions qui bénéficie de l'effet d'aubaine", a déclaré Nonce Paolini.

La loi française sur le service public de télévision prévoit que le coût de la suppression progressive de la publicité sur les chaînes publiques soit compensé par une taxe sur les chaînes privées et sur les fournisseurs d'accès à internet.

Une première étape a été franchie au début 2009 avec la suppression de la publicité avant 20h00 sur les chaînes de l'opérateur public.

Selon des articles de presse récents, le gouvernement pencherait toutefois en faveur d'un moratoire, en vertu duquel la suppression de la publicité en journée, dont la mise en oeuvre était prévue pour fin 2011, serait repoussée au-delà de 2012.

"Je ne crois pas au moratoire. Je suis convaincu que cette situation va s'installer durablement", a estimé le PDG de TF1. "Il faut impérativement rétablir un nouvel équilibre économique", a-t-il plaidé.

Nonce Paolini a également indiqué qu'il ne percevait pas de ralentissement des dépenses publicitaires des annonceurs et que la rentrée ne donnait "pas d'inquiétudes particulières" au groupe.

Marie Mawad