C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par Tim, dont le conseil d'administration, qui s'est réuni aujourd'hui, a estimé que l'offre reçue n'était pas "satisfaisante".

En ce qui concerne la nouvelle option à négocier, la note mentionne "d'éventuels ajustements des conditions contractuelles, dans l'hypothèse où Tim maintiendrait une participation dans l'entreprise pendant une certaine période et soutiendrait la mise en œuvre du plan stratégique".

Sparkle est la société propriétaire des câbles sous-marins de Telecom Italia et sa vente fait partie du plan de M. Labriola visant à céder les actifs du réseau fixe de l'ancien monopole téléphonique afin de réduire la dette.

La semaine dernière, le Trésor a présenté une offre de rachat de Sparkle, dont le réseau s'étend sur plus de 600 000 km et transmet des informations entre des pays d'Europe, de la Méditerranée et des Amériques.

Selon certaines sources, l'offre s'élèverait à 750 millions d'euros, dette et complément de prix compris, ce qui est inférieur à l'évaluation de 900 millions d'euros que Tim avait fixée pour cet actif.

En novembre, Tim a accepté de vendre son réseau national de téléphonie fixe à Kkr, dans le cadre d'un accord avec le Trésor, pour un montant pouvant atteindre 22 milliards d'euros. L'actionnaire principal de Tim, Vivendi, s'oppose à cette opération.

Le conseil d'administration d'aujourd'hui a également poursuivi ses activités en vue de la présentation d'une liste majoritaire pour le renouvellement du conseil, qui aura lieu lors de l'assemblée générale des actionnaires appelée à approuver le budget 2023.

(Antonella Cinelli, édition Francesca Piscioneri)