Tarkett a enregistré en 2017 une perte nette, part du groupe, de 39 millions d’euros après avoir écopé d’une sanction de 165 millions d’euros de la part de l'Autorité de la concurrence française. La société avait enregistré un bénéfice net de 118,6 millions d’euros en 2016. L’Ebita ajusté du spécialiste des revêtements de sols s'est élevé à 315 millions d’euros contre 334 millions d’euros en 2016 et la marge d’Ebita ajusté s’est établie à 11,1 % vs. 12,2 % en 2016.

L'Ebita ajusté a été pénalisé par la hausse du prix des matières premières dans tous les segments (-34 millions d'euros) et l'effet défavorable des taux de change (-12 millions d'euros, hors taux de change de la CEI).

Le chiffre d'affaires a progressé de 3,7% à 2,841 milliards d'euros grâce à une solide croissance organique de 4,8 %. Cette dernière s'est élevée à 6,9% au quatrième trimestre.

Un dividende stable de 0,60 euro par action sera proposé à l'Assemblée Générale.
S'agissant de ses perspectives, Tarkett précise que la majorité de ses marchés sont bien positionnés en 2018. Sur la base des prix actuels, il anticipe en 2018 un impact négatif du coût des matières premières du même ordre que celui observé en 2017. Dans ce contexte, le groupe poursuivra ses efforts en matière de prix de vente afin de compenser le coût des matières premières sur l'ensemble de l'année.

La réforme fiscale américaine, effective depuis janvier 2018, aura un impact positif sur le résultat après impôts du groupe, principalement du fait de la réduction du taux d'imposition fédéral sur les sociétés aux États-Unis. De plus, le Groupe va bénéficier de l'évolution du mix pays et de l'annulation de la contribution de 3% sur les dividendes en France.

En octobre 2016, le groupe a présenté un plan stratégique qui intégrait des objectifs financiers 2020.

Tarkett a confirmé sa volonté d'atteindre ces objectifs d'ici la fin du plan. " Compte tenu du contexte actuel d'inflation du prix des matières premières et des évolutions défavorables des taux de change, l'atteinte des objectifs de profitabilité et de rendement (marge d'EBITDA ajusté > 12 % et ROIC > 9 %) s'avère plus difficile en 2018 ", a conclu la société.