Solvay chute de près de 28% en Bourse ce lundi après que le groupe de chimie a achevé la scission de ses activités les plus dynamique au sein d'une nouvelle entité autonome appelée Syensqo qui, elle, s'envole en Bourse.

Cette transformation stratégique doit permettre de positionner Solvay en tant que leader mondial des produits chimiques essentiels, dans des domaines tels que la purification de l'air et de l'eau, les vêtements, les pneus automobiles ou l'isolation thermique.

Syensqo a hérité, de son côté, des activité de croissance dans les batteries, l'hydrogène vert, les composites thermoplastiques, les matériaux renouvelables et les biotechnologies.

Alors que l'ex-filiale vise une marge opérationnelle courante (Ebitda) de l'ordre de 25% à horizon 2028, celle de Solvay devrait s'établir autour de 15% à la même date.

C'est la patronne de l'ancien Solvay, Ilham Kadri, qui dirigera Syensqo, 'ce qui témoigne de l'intérêt de l'une des structures par rapport à l'autre' d'après les analystes d'Invest Securities.

Le restant du groupe Solvay, qui emploie plus de 9000 personnes dans 40 pays, sera dirigé de son côté par Philippe Kehren, directeur général, tandis que Pierre Gurdjian en assurera la présidence du conseil d'administration.

Aux niveaux actuels, sa capitalisation boursière ressort à environ 2,2 milliards d'euros, à comparer avec une valorisation de plus de 9,8 milliards d'euros pour Syensqo qui affiche un gain de 12% pour ses début en Bourse.

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