L'action Stellantis a surperformé le marché à 9h40, progressant de 2,5 % contre +0,35 % pour l'indice Ftse Mib.

Selon le PDG Carlos Tavares, le groupe doit cependant accélérer la réduction des coûts pour maintenir une forte rentabilité dans un environnement de prix plus difficile.

"Si le marché est plus compétitif en termes de prix, nous devons travailler dur sur la réduction des coûts pour donner au marché un répit bien nécessaire, et protéger nos marges unitaires dans l'intervalle", a expliqué le PDG lors de la conférence de presse sur le rapport semestriel.

Au cours des six mois précédant la fin du mois de juin, l'Ebit ajusté du constructeur automobile a augmenté de 11 % pour atteindre 14,1 milliards d'euros, ce qui est supérieur aux prévisions des analystes qui tablaient sur 12,1 milliards d'euros, selon un sondage Reuters.

La marge sur l'Ebit ajusté est tombée à 14,4 pour cent, contre 14,5 pour cent au premier semestre de l'année dernière, alors qu'un environnement inflationniste significatif soutenait des politiques de prix appropriées, a déclaré M. Tavares.

Pour l'ensemble de l'année, le groupe a confirmé sa prévision d'une marge à deux chiffres.

Les revenus nets ont augmenté de 12 % pour atteindre 98,4 milliards d'euros, principalement en raison de l'augmentation des livraisons, et contre une estimation des analystes de 96,8 milliards d'euros.

Les ventes mondiales de VE ont augmenté de 24 % en glissement annuel pour les véhicules électriques à batterie (Bev) et de 28 % pour les véhicules à faibles émissions (Lev).

La marge d'Ebit en Amérique du Nord, le marché le plus rentable du groupe, a chuté de 60 points de base au premier semestre pour atteindre 17,5 %.

En ce qui concerne le plan de rachat de 1,5 milliard d'EUR, Stellantis a racheté des actions propres pour un montant de 0,7 milliard d'EUR à la fin du mois de juin et prévoit d'achever le programme d'ici à la fin de l'année 2023.

(version anglaise Andrea Mandalà, édition Stefano Bernabei)