C'est ce qu'ont déclaré à Reuters deux sources proches de l'entreprise.

En France, 42 000 salariés se verront offrir la possibilité de devenir actionnaires à des conditions préférentielles : une décote de 20 % sur la valeur des actions et une contribution équivalente du groupe pouvant aller jusqu'à 100 % du montant investi, dans la limite de 1 000 euros, selon les sources.

Les modalités du plan italien ne sont pas connues pour l'instant.

Cette initiative intervient à un moment où les entreprises sont contraintes d'aider leurs salariés à faire face aux effets de la hausse des taux d'intérêt et d'une inflation toujours élevée.

Les travailleurs de Detroit, le cœur de la production automobile américaine, ont entamé une grève d'un mois chez les trois constructeurs automobiles de la ville, dont fait partie Stellantis.

Le syndicat français Cfe-Cgc a accueilli favorablement le plan, mais a déclaré qu'il ne devait pas "permettre d'oublier les attentes légitimes des salariés en matière d'augmentation substantielle des salaires de base".

Au début de l'année, le constructeur automobile français Renault a accordé à ses salariés une augmentation de salaire de 7,5 %, la plus importante depuis 1992, tandis que Stellantis a déjà proposé des augmentations de salaire et une prime exceptionnelle.

Les augmentations de salaires restent un problème pour les banquiers centraux. Selon l'économiste en chef de la Banque centrale européenne, cette augmentation dans la zone euro soutient l'inflation, mais devrait s'atténuer dans les mois à venir.

Seuls 1,4 % du capital de Stellantis sont actuellement détenus par les employés du groupe dans le monde entier.

(Traduit par Enrico Sciacovelli, édité par Stefano Bernabei)