PARIS, 16 mai (Reuters) - La Société générale veut limiter l'accès à son plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui porte sur la suppression de 880 postes dans sa banque de financement et d'investissement (BFI), aux seuls salariés du front-office, c'est-à-dire les traders et leurs équipes, rapporte mercredi le quotidien Les Echos.

Le nombre de candidats au départ dans les activités support de BFI de SocGen excède "largement" celui des suppressions de postes prévues, écrit le quotidien précisant que face à l'affluence des dossiers, certains salariés, jugés prioritaires début avril ont finalement vu leur dossier refusé.

La cellule emploi du groupe a reçu 2.200 demandes depuis l'ouverture du PSE le 2 avril, et 638 dossiers ont déjà fait l'objet d'un accord (523 correspondent à un départ, 109 à un reclassement en interne et six à une préretraite), indique le journal ajoutant qu'une commission de recours a été mise en place pour les candidats déçus.

"Des candidats au départ ont tenté d'organiser une bourse à l'emploi sur Internet en publiant le descriptif du poste qu'ils souhaitaient abandonner. Ce site officieux a toutefois été fermé par la Société générale pour des raisons de sécurité", écrit le quotidien, qui ne cite pas ses sources.

Personne n'était joignable dans l'immédiat à la Société générale pour commenter ces informations.

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France/Banques-Risques de nouvelles coupes dans l'emploi (Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot)