Le conglomérat industriel allemand Siemens (>> Siemens AG) et son partenaire japonais Mitsubishi Heavy Industries (>> Mitsubishi Heavy Industries, Ltd.) ont amélioré vendredi leur offre conjointe pour Alstom (>> ALSTOM), en réponse à la nouvelle proposition de General Electric (>> General Electric Company) pour les actifs du groupe français dans l'énergie.

Siemens et Mitsubishi ont simplifié la structure de leur offre et proposent désormais une part en numéraire de 8,2 milliards d'euros, soit 1,2 milliard d'euros de plus que dans leur précédente offre. La valorisation totale d'Alstom se trouve ainsi améliotée de 400 millions d'euros, à 14,6 milliards d'euros au total.

Par ailleurs, Mitsibushi a désormais l'intention d'obtenir une participation de 40% dans l'activité vapeur, transmission et hydroélectricité d'Alstom, en rassemblant ses activités au sein d'une seule entreprise. Le groupe japonais proposait auparavant de créer trois coentreprises pour ces activités. Cela porterait la contribution en numéraire de Mitsubishi à 3,9 milliards d'euros, en hausse de 800 millions d'euros par rapport à la première offre, mais la valorisation totale des activités serait inchangée.

Siemens a également amélioré la portion en numéraire de son offre de 400 millions d'euros, ce qui augmente la valorisation totale des actifs qu'il compte acquérir à 4,3 milliards d'euros. Siemens propose également de créer une coentreprise avec Alstom pour l'activité "Mobility Management", qui comprend les activités de signalisation.

L'offre initiale de Siemens et Mitsubishi, présentée lundi, aurait vu le groupe allemand payer 3,9 milliards d'euros en numéraire pour reprendre les activités d'Alstom dans les turbines à gaz, tandis que Mitsibushi aurait injecté 3,1 milliards d'euros en échange de participations minoritaires dans les activités turbines à vapeur et nucléaires, transmission et centrales hydroélectriques.

Siemens avait déclaré jeudi être confiant dans son offre pour Alstom, même après la révision de l'offre de GE pour le groupe français.

-Neetha Mahadevan, The Wall Street Journal

(Version française Valérie Venck)