Royal Dutch Shell figure parmi les plus fortes progressions des indices Footsie 100 et AEX. Le titre progresse de 3,95% à 2 370 pence à Londres et de 4,01% à 28,815 euros à Amsterdam, porté comme celui de BP hier par l'annonce d'un relèvement du dividende trimestriel. Le géant pétrolier anglo-néerlandais versera en effet 0,47 dollar par action ordinaire et 0,94 dollar par ADS (American Depositary Share) au titre de son premier trimestre, soit une hausse de 4% par rapport aux dividendes attribués un an plus tôt.

Ce relèvement vient compenser aux yeux des opérateurs le repli de 45% du bénéfice net de Shell, ressorti à 4,51 milliards de dollars. Une chute qui s'explique en premier lieu par une charge de 2,29 milliards de dollars reflétant la dépréciation de raffineries en Asie et en Europe. La production a, elle, reculé de 9% en glissement annuel à 3,25 milliards de barils équivalent gaz et pétrole, la faute notamment à des opérations de maintenance et à des mesures de sécurité au Nigeria qui ont limité les capacités onshore.

"Il existe d'importantes pressions sur l'industrie émanant notamment de capacités excessives", a expliqué le PDG du groupe, Ben van Beurden.

A la tête de Shell depuis le début de l'année, ce dernier avait réaffirmé son souhait d'améliorer les résultats financiers du groupe en réduisant notamment les coûts en marge de la publication du chiffre d'affaires 2013. Il s'est par ailleurs engagé à céder 15 milliards de dollars d'actifs d'ici fin 2015 et à ramener à 37 milliards de dollars les investissements cette année, soit neuf de moins qu'en 2013.

(G.D)