Serco Group plc a fourni des prévisions de résultats pour le premier semestre 2018. Pour la période, la société a annoncé que les bénéfices commencent maintenant à croître et elle s'attend à ce que le bénéfice commercial sous-jacent augmente d'environ 20% à taux de change constant au premier semestre 2018. Pour le premier semestre, l'entreprise prévoit de déclarer un chiffre d'affaires d'environ 1,35 milliard de livres sterling et un bénéfice commercial sous-jacent (UTP) de 35 millions à 40 millions de livres sterling. Les résultats du premier semestre 2018 comprennent des effets de change défavorables d'environ 60 millions de livres sterling pour le chiffre d'affaires et de 3 millions à 4 millions de livres sterling pour le PTU. À taux de change constant, les revenus devraient donc avoir diminué d'environ 6 % et la PTU avoir augmenté d'environ 20 %. Comme prévu, la réduction du chiffre d'affaires est due en grande partie aux contrats qui ont pris fin en 2017, tandis que l'augmentation du bénéfice est due aux économies de transformation. Les prévisions de l'entreprise pour l'ensemble de l'année sont un chiffre d'affaires de 2,7 à 2,8 milliards de livres sterling et une PTU d'environ 80 millions de livres sterling, par rapport au résultat de 2017 établi selon la norme IFRS15, qui était de 2,95 milliards de livres sterling de chiffre d'affaires et de 69,3 millions de livres de PTU. La société n'anticipe donc pas de changement important dans le consensus des analystes concernant la PTU pour 2018, bien que, comme la société l'a précédemment déclaré, il reste un large éventail de résultats potentiels reflétant la sensibilité de ses bénéfices à des changements même minimes dans les revenus et les coûts, ainsi que de nouveaux mouvements dans la devise au cours du second semestre de l'exercice. L'estimation précédemment déclarée de la dette nette comptable à la fin de 2018 était une fourchette de 200 millions de livres sterling à 250 millions de livres sterling, ce qui équivaut à un effet de levier aux fins des clauses restrictives de 1,5-2x l'EBITDA. Les prévisions fournies en février excluaient l'effet potentiel de l'acquisition proposée des contrats de soins de santé de Carillion. En supposant que la transaction progresse comme prévu actuellement, la société ne s'attendrait pas à ce qu'elle ait un impact important sur sa dette nette au premier semestre, mais la laisserait à l'extrémité supérieure de la fourchette à la clôture de l'exercice 2018.