Le conseil d'administration de Tyco a donné son feu vert à une procédure de "due diligence" (consultation des comptes), ajoute le quotidien, sans donner de sources.

Il semble que Tyco ne soit pas disposé à accepter une offre à moins de 65 dollars par action et, pour faire affaire, il se peut que Schneider soit disposé à accorder au directeur général de Tyco Edward Breen un siège au conseil d'administration de l'entité qui serait issue de la fusion, observe le journal.

Un porte-parole de Tyco s'est abstenu de tout commentaire. Schneider n'était pas joignable dans l'immédiat.

Le Telegraph ajoute que JPMorgan et Bank of America Merrill Lynch assistent Schneider depuis septembre sur ce dossier et que l'hypothèse la plus vraisemblable pour financer une offre serait de mélanger numéraire et titres.

La capitalisation de Tyco est de l'ordre de 25 milliards de dollars, gains de mardi inclus, et celle de Schneider de 46 milliards de dollars environ. Un analyste estime que le groupe français devra émettre des titres car il ne pourrait emprunter assez pour financer l'opération.

Schneider a perdu 3,5% à 112,90 euros à Paris, pénalisé pour la deuxième séance consécutive par des spéculations sur un éventuel rachat de Tyco. En deux séances, le titre a cédé plus de 7%. Tyco a fini en hausse de 7,4% à 52,33 dollars.

Mais la chaîne de télévision américain CNBC a rapporté, après la clôture de Wall Street, que des fuites précoces sur les discussions rendaient un accord moins probable. L'action Tyco a rétrogradé en réaction.

Nick Zieminski, Wilfrid Exbrayat pour le service français