MILAN (Reuters) - L'action de Saipem a plongé de 12,4 % à la suite des dommages causés par un accident impliquant l'un de ses navires de pose de pipelines et de la décision de Saudi Aramco d'abandonner ses projets d'expansion de la capacité pétrolière.

Aramco a déclaré que le gouvernement saoudien lui avait demandé de réduire sa capacité maximale de production de pétrole à 12 millions de barils par jour (bpj), au lieu de 13 millions de bpj.

Selon les analystes, cette décision pourrait réduire la demande de services de Saipem au Moyen-Orient. En 2020, l'entrepreneur énergétique italien et Aramco ont signé un accord de 12 ans pour des activités d'ingénierie et de construction terrestres.

Le courtier a précisé qu'une partie importante de la flotte de Saipem en eaux peu profondes a été confiée à Aramco.

Vers 17h05, l'action Saipem a chuté de 12,4 % pour atteindre 1,32 €, tandis que l'indice des valeurs sûres de Milan a augmenté de plus de 1 %. Plus tôt, l'action avait atteint son niveau le plus bas depuis le 26 octobre, après l'annonce de l'accident survenu en Australie.

Saipem a confirmé qu'un accident survenu lors de travaux sur un oléoduc exploité par le groupe australien Woodside avait impliqué son navire de pose de pipelines Castorone, mais qu'il n'y avait pas eu de blessés ni de dommages graves au navire.

Woodside a également confirmé qu'il n'y avait eu aucun blessé parmi le personnel et que le navire de Saipem n'avait subi que des dommages localisés. Woodside continue de soutenir son contractant dans l'installation du trunkline, a déclaré un porte-parole de Woodside.

(Traduit par Chiara Scarciglia, édité par Stefano Bernabei)