Roche (awp) - Roche reconnait lundi matin un échec partiel d'une étude de phase III, Brim8, sur l'efficacité et la tolérabilité du Zelboraf (venurafenib) en traitement adjuvant du mélanome avec mutation BRAF V600. L'administration de la substance n'a pas permis d'observer une réduction significative du risque de récidive après ablation des tissus cancéreux chez les patients présentant un cancer de la peau au stade IIIC, indique la multinationale rhénane dans un communiqué lundi matin.

Le mastodonte pharmaceutique revendique néanmoins un réduction du risque de récidive de 46% chez les patients souffrant de mélanome au stade IIC et IIIB.

"Les résultats obtenus sur les personnes atteintes de mélanome au stade IIIC ne correspondent pas à ce que nous espérions", indique la responsable médicale de Roche, Sandra Horning, citée dans le communiqué. "La réduction du risque de récidive chez les personnes aux stade IIC et IIIB en revanche est encourageante et suggère que le Zelboraf pourrait jouer un rôle dans ces stades précoces de la maladie", poursuit la scientifique.

Roche présentera des données détaillées sur cette étude dans la journée, à l'occasion du congrès annuel de la Société européenne d'oncologie médicale (ESMO) qui se tient à Madrid.

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