Les constructeurs automobiles du monde entier s'efforcent de devancer leurs rivaux en produisant des véhicules plus propres, un changement technologique qui incite déjà l'allemand Volkswagen à construire six usines de cellules de batteries en Europe.

Renault a fait cette annonce, qui a confirmé des rapports médiatiques antérieurs, avant une visite du président Emmanuel Macron sur le site de Douai, dans le nord de la France, où Envision investit jusqu'à 2 milliards d'euros (2,4 milliards de dollars) à proximité du pôle de voitures électriques "Renault ElectriCity" afin de créer 2 500 nouveaux emplois d'ici 2030.

Renault a également déclaré avoir signé un protocole d'accord avec la start-up française Verkor pour co-développer puis fabriquer des batteries à haute performance, en vue de détenir une participation de plus de 20% dans Verkor.

"La combinaison de ces deux partenariats avec Renault ElectriCity permettra de créer près de 4 500 emplois directs en France d'ici 2030, tout en développant un écosystème robuste de fabrication de batteries au cœur de l'Europe", indique le communiqué.

La gigafactory d'Envision AESC à Douai aura une capacité de 9 gigawattheures (GWh) en 2024 et aura pour objectif d'atteindre 24 GWh en 2030.

La proximité de la gigafactory d'Envision AESC avec les sites de production de Renault ElectriCity à Douai, Maubeuge et Ruitz, permettra de créer 700 emplois supplémentaires dans la région Hauts-de-France.

(1 $ = 0,8383 euros)