RedHill Biopharma Ltd. a annoncé l'obtention d'un nouvel avis d'admissibilité pour un brevet chinois couvrant l'opaganib en tant que thérapie pour l'inhibition de la réplication du virus à ARN simple brin (notamment le virus de la maladie d'Ebola) auprès de l'Administration nationale chinoise de la propriété intellectuelle (CNIPA), valable jusqu'en 2035 (demande de brevet chinois n° : 202110229970.9 émise le 29 avril 2024). Ce nouveau brevet vient s'ajouter au portefeuille de propriété intellectuelle protégeant l'opaganib dans de multiples indications et représente le premier brevet chinois dans la famille des brevets Ebola. Les études de l'armée américaine suggèrent que l'opaganib pourrait être la première molécule dirigée vers l'hôte à montrer une activité in vivo dans la maladie à virus Ebola, apportant une augmentation statistiquement significative de la survie. Ciblant de multiples indications, y compris la sélection par deux programmes de contre-mesures du gouvernement américain pour le syndrome d'irradiation aiguë et l'exposition à l'ypérite, l'opaganib oral présente un profil de sécurité et d'efficacité démontré et est bien adapté aux scénarios de pandémie virale, car il est résistant aux mutations virales et facile à administrer et à distribuer. Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), la maladie d'Ebola est une maladie rare et souvent mortelle, causée par une infection par un groupe de quatre virus, connus sous le nom d'ébolavirus, que l'on trouve principalement en Afrique sub-saharienne et qui sont connus sous les noms suivants : Zaïre, Soudan, forêt de Taïwan, Afrique du Sud, Afrique du Sud : Zaïre, Soudan, Forêt de Taï (anciennement Côte d'Ivoire) et Bundibugyo.
La transmission de la maladie se fait principalement par contact avec un animal infecté (chauve-souris ou primate non humain) ou avec une personne malade ou morte infectée par un ébolavirus. L'évolution de la maladie se caractérise par des symptômes "secs" au début (fièvre, courbatures et fatigue), puis par des symptômes "humides" (diarrhée, vomissements et hémorragies inexpliquées, saignements ou ecchymoses) au fur et à mesure que la maladie s'aggrave. Il n'existe actuellement que deux thérapies approuvées par la FDA pour traiter l'EVD causée par le virus Ebola, l'espèce Zaïre ebolavirus, chez les adultes et les enfants ; Inmazeb ? (atoltivimab/maftivimab/odesivimab, Regeneron Pharmaceuticals, Inc), une combinaison de trois anticorps monoclonaux et d'un vaccin contre le virus Ebola.
(atoltivimab/maftivimab/odesivimab, Regeneron Pharmaceuticals, Inc), une combinaison de trois anticorps monoclonaux, et Ebanga ? (ansuvimab-zykl, Ridgeback Biotherapeutics, LP), un seul anticorps monoclonal. Ces deux médicaments sont des anticorps monoclonaux à action directe, administrés par perfusion intraveineuse, qui se lient aux glycoprotéines présentes à la surface du virus Ebola afin d'empêcher le virus de pénétrer dans les cellules d'une personne. Il existe un besoin urgent de thérapies à base de petites molécules dirigées contre l'hôte qui pourraient être efficaces contre de multiples souches du virus Ebola, moins susceptibles d'être affectées par des mutations virales, et qui seraient faciles à stocker, à distribuer et à administrer, en particulier dans les régions où les services et les infrastructures de soins de santé ne sont pas optimaux.L'opaganib, un médicament breveté à large spectre d'action, est un inhibiteur sélectif de la sphingosine kinase-2 (SPHK2), premier de sa catégorie, administré par voie orale et doté d'une activité anticancéreuse, anti-inflammatoire et antivirale, ciblant de multiples maladies potentielles, notamment le syndrome d'irradiation aiguë gastro-intestinal (GI-ARS), le COVID-19, d'autres virus dans le cadre de la préparation aux pandémies et le cholangiocarcinome (cancer des voies biliaires). On pense que l'action de l'opaganib sur l'hôte passe par l'inhibition de plusieurs voies, l'induction de l'autophagie et de l'apoptose, et la perturbation de la réplication virale, grâce à l'inhibition simultanée de trois enzymes métabolisant les sphingolipides dans les cellules humaines (SPHK2, DES1 et GCS).