Selon la presse, la suppression totale de la publicité sur le service public pourrait être reportée d'un ou deux ans, ce qui la repousserait au-delà de 2012.

Lov et Publicis, qui avaient engagé en février 2010 des négociations exclusives pour reprendre 70% de France Télévisions Publicité, estiment dans un communiqué que les conditions acceptées à l'époque "paraissent aujourd'hui incompatibles avec un calendrier déjà retardé de plusieurs mois et qui reste encore flou".

Une première étape avait été franchie au début 2009 avec la suppression de la publicité avant 20h00 sur les chaînes de l'opérateur public.

"La perspective du maintien de la publicité avant 20 heures devrait naturellement conduire au maintien de France Télévisions Publicité au sein de France Télévisions et rendre sans effet son projet de privatisation", soulignent les deux groupes.

"C'est donc en complet accord avec la présidence de France Télévisions que Lov Publicis met un terme à la négociation", ajoutent-t-ils.

La direction de France Télévisions a déclaré comprendre les motifs de Publicis et de Stéphane Courbit.

Elle a ajouté souhaiter également que ce débat "trouve une issue prochaine, afin de disposer pour elle-même, ainsi que pour sa filiale et pour les collaborateurs de France Télévisions Publicité, de la visibilité requise sur leurs perspectives économiques et stratégiques à moyen terme."

Ce possible report d'une échéance aujourd'hui fixée à la fin novembre 2011 serait notamment motivé par des préoccupations budgétaires, puisque la suppression de la publicité coûterait environ 200 millions d'euros par an à l'Etat.

Jean-Michel Bélot, édité par Wilfrid Exbrayat