* Rachat d'actions ou dividende exceptionnel à l'étude

* Veut réaliser 75% du C.A. dans le numérique et les émergents (Actualisé avec précisions)

par Kate Holton

LONDRES, 23 avril (Reuters) - Publicis pourrait distribuer une partie de sa trésorerie à ses actionnaires cette année via un rachat d'actions ou un dividende exceptionnel, a déclaré son président du directoire, Maurice Lévy, à Reuters.

Dans un interview, il a ajouté qu'il restait confiant quant à la capacité du groupe à améliorer ses performances cette année.

Maurice Lévy s'exprimait en marge d'une réunion d'investisseurs, huit jours après l'annonce d'une croissance organique de son chiffre d'affaires trimestriel jugée décevante (voir: ).

Il s'attend désormais à ce que Publicis, numéro trois mondial de la publicité, enregistre une croissance organique de son chiffre d'affaires située dans le haut de sa fourchette de prévisions de 3,2% à 3,6%, grâce aux bons résultats de ses activités numériques, à la maîtrise des coûts et à l'amélioration progressive de ses marges.

"Nous sommes sous-endettés et nous avons un bilan extrêmement solide. Nous avons augmenté le dividende cette année et nous avons l'intention de continuer à l'augmenter. Nous verrons bien sûr à la fin de l'année ce qui se passe au niveau de la génération de trésorerie", a déclaré Maurice Lévy.

"Nous étudierons les différentes possibilités, y compris le fait que nous pourrions réaliser des rachats d'actions ou verser un dividende exceptionnel", a-t-il ajouté.

Concernant la stratégie d'acquisitions du groupe, il a expliqué que Publicis devrait concentrer son attention sur les marchés émergents et que les opérations éventuelles devraient rester de taille relativement modeste.

Dans un communiqué publié mardi soir, Publicis a indiqué espérer réaliser 75% du chiffre d'affaires dans le numérique et dans les pays à forte croissance d'ici à 2018, avec une hausse de la marge opérationnelle de 200 à 400 points de base par rapport à 2012.

* Communiqué: http://link.reuters.com/waz57t

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Matthias Blamont)