"Huit mille, c'est trop et j'espère que nous serons entendus. C'est indispensable que nous le soyons", a-t-il dit lors de l'émission Le Grand Jury RTL-LCI et Le Figaro.

Jeudi, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, avait déjà jugé "excessifs" les efforts demandés aux salariés par le constructeur automobile, ajoutant que son plan était "inacceptable en l'état".

Il a toutefois admis dimanche soir sur M6 que l'usine d'Aulnay-sous-Bois devrait probablement fermer, comme le prévoit le plan de restructuration de PSA, avec 3.000 pertes d'emplois à la clé sur le site.

"Ce sera difficile de sauver Aulnay", a-t-il dit. "Il reste quand même 100.000 salariés. On va essayer de se parler et de faire repartir Peugeot sur une meilleure pente."

Yann Le Guernigou et Yves Clarisse, édité par Pierre Serisier