Pour le quatrième trimestre 2011, le groupe néerlandais Philips a annoncé des pertes importantes (160 millions d'euros), notamment dans la division téléviseurs, dues à un faible niveau des ventes en Europe. Cette activité de la société, qui devrait être cédée prochainement, affiche une perte nette de 272 millions d’euros sur le seul quatrième trimestre. Le groupe dégage pour le quatrième trimestre un Ebitda de 503 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 6.72 milliards d’euros, proches du consensus Thomson Reuters.

Dès le premier semestre 2012, le groupe a prévu de passer dans ses comptes de nouvelles charges de restructuration. Ainsi, le directeur général a annoncé que « ce ne sera pas un semestre facile ». Mais le groupe avait largement anticipé ces mauvaises publications ainsi que la faiblesse de ses activités en annonçant deux « profit-Warnings » au cours de l’année 2011.

Ces informations n’entrainent pas une forte chute du titre, au contraire il se comporte plutôt bien en ayant déjà comblé le gap baissier qui a fait suite aux résultats. Les cours ont ainsi pris appui sur un niveau intermédiaire situé à 15 EUR coïncidant avec la moyenne mobile à 50 jours, pour revenir sur les niveaux de cotation d’avant publication. Il semble donc que les pertes du groupe soient déjà « pricées » par les marchés et que les investisseurs n’utiliseront pas ce prétexte pour renvoyer le titre sur ses plus bas annuels. D’un point de vue technique, le soutien de la moyenne mobile à 20 semaines ainsi que de celle à 50 jours ne laissent pas entrevoir de baisse importante du titre, au moins à court terme.

Par conséquent, les plus offensifs profiteront de la bonne réaction du titre pour se positionner acheteur avec comme objectif, le ralliement des plus hauts de janvier à 16.5 EUR. Le franchissement de ce niveau permettra de rallier les 18 EUR, ancienne zone de résistance importante. A l’inverse, sous les 14.5 EUR, le scénario de reprise sera invalidé.