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PARIS, 29 janvier (Reuters) - Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance de PSA, a signifié à son cousin Robert Peugeot, président de la holding familiale FFP, son opposition face à la tournure des négociations avec Dongfeng et l'Etat français, rapportent les Echos.

Dans une lettre, rendue publique par le quotidien mercredi soir et datée du 27 janvier, il se dit inquiet de "la stratégie de désengagement de Peugeot" que son cousin "semble vouloir mettre en ÷uvre".

Le conseil de surveillance de PSA a validé le schéma d'entrée de l'Etat français et du constructeur chinois au capital de Peugeot qui, après une augmentation de capital d'environ 3,0 milliards d'euros, les mettraient à égalité avec la famille. Cette dernière détient aujourd'hui 25% du capital et 38% des droits de vote du constructeur.

Thierry Peugeot critique l'ampleur de la dilution de la participation familiale et évoque un résultat "très négatif" pour la FFP. Il continue également de défendre un appel au marché sans l'aide de l'Etat et de Dongfeng.

"Les actionnaires et le marché seraient aujourd'hui en mesure d'accompagner pleinement l'augmentation de capital dont le groupe a besoin", écrit-il.

JP Morgan - mandatée par le conseil de surveillance de PSA - serait prête à garantir la totalité de l'augmentation de capital, un scénario qui n'exclurait pas forcément l'Etat, ni Dongfeng, mais qui pourrait limiter leur participation au capital du groupe, indiquent Les Echos.

Ni Thierry ni Robert Peugeot n'étaient joignables dans l'immédiat, tandis que PSA s'est refusé à tout commentaire.

Voir :

PSA et l'Etat français confirment un projet avec Dongfeng

(Pascale Denis, avec Gilles Guillaume, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Dongfeng Motor Group Co. Ltd, PEUGEOT