PARIS, 31 janvier (Reuters) - Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a reproché vendredi à PSA Peugeot Citroën de ne pas tenir ses engagements de reclassement des salariés de l'usine d'Aulnay (Seine-Saint-Denis) qui fermera cette année, suscitant un prompt démenti de la part du constructeur automobile.

"Des engagements ont été pris par PSA que personne ne soit à Pôle Emploi. Nous avons constaté la semaine dernière (...) que les engagements n'étaient pas tenus", a dit le ministre, selon une vidéo diffusée par BFM TV, à une délégation syndicale d'Aulnay qui l'interpellait alors qu'il visitait un atelier de design à Paris.

"La position du gouvernement est de demander à PSA de respecter rigoureusement ses engagements", a-t-il ajouté.

En réponse, dans un communiqué, le directeur des ressources humaines de PSA a souligné que le reclassement en cours "conduira au respect des engagements pris par le groupe" et qu'"aucun licenciement n'est prévu".

"Le bilan définitif de ce plan ne pourra être établi qu'au terme de la période de reclassement qui s'achèvera à l'été 2014", a ajouté Philippe Dorge.

"A ce jour, sur 3.000 salariés, 240 personnes n'ont pas encore identifié de solution. Conformément à l'accord signé par les organisations syndicales, il leur sera proposé une offre de reclassement interne au groupe."

* Le communiqué de PSA :

http://link.reuters.com/qen56v (Dominique Rodriguez, édité par Marc Angrand)