En hausse de 3,45% à 12,90 euros, Orange signe la plus forte progression du CAC 40 dans le sillage de Vodafone. Le numéro deux mondial de la téléphonie mobile a relevé la partie basse de sa fourchette de prévisions de résultats pour 2014-2015 dans le sillage des performances commerciales trimestrielles supérieures aux attentes. Le groupe britannique a en effet accusé au deuxième trimestre une baisse moins marquée que prévu de ses revenus organiques des services, signe de l'amélioration des marchés européens.



Ces revenus, qui n'intègrent pas les ventes de terminaux ni les mouvements de changes, ont reculé de 1,5% alors que les analystes prévoyaient en moyenne un recul de 2,6%, selon Bloomberg. Ils avaient baissé de 4% à 5% lors des six trimestres précédents.

Pour l'ensemble de 2014-2015, Vodafone prévoit désormais un excédent brut d'exploitation (EBE) compris entre 11,6 et 11,9 milliards de livres contre une fourchette précédente de 11,4 à 11,9 milliards. Au titre de l'exercice précédent (2013-2014), l'EBE était ressorti à 12,8 milliards.

Au premier semestre de son exercice (période avril-septembre), l'EBE a progressé de 5,5%, à 5,8 milliards de livres, malgré une baisse des revenus du groupe en Europe (particulièrement en Espagne, Allemagne et Italie). Son chiffre d'affaires a grimpé de 8,9% à 20,7 milliards de livres, soutenu par des effets de change et l'impact de ses acquisitions. Le consensus Bloomberg donnait un EBE de 5,78 milliards et un chiffre d'affaires de 20,8 milliards.

"Nous avons fait des progrès au cours du trimestre. Il y a des signes de plus en plus tangibles d'une stabilisation de nombre des pays européens où nous sommes présents", a déclaré Vittorio Colao, directeur général de Vodafone.