Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, a fait part de 'son nouveau projet d'entreprise' axé sur plusieurs priorités, à l'occasion de l'assemblée générale qui s'est tenue en fin d'après-midi.

'La série dramatique de suicides a provoqué un séisme', mettant en lumière une 'triple crise, à savoir celle du sens, du pilotage, très centralisé jusqu'à présent, et de la filière ressources humaines, à laquelle nous répondrons par un nouveau projet d'entreprise dévoilé le premier juillet', a-t-il indiqué.

Stéphane Richard a précisé que le groupe se fixe comme objectif de réorganiser la branche ressources humaines, de développer l'autonomie managériale et une vision spécifique capable de mobiliser, ajoutant qu''un indicateur de performance sociale basé sur un baromètre social, traduit notamment sous la forme d'un sondage, sera pris en compte dans la rémunération variable des mandataires sociaux'.

Selon le directeur général de France Télécom, 'la première priorité du groupe doit être les réseaux, auxquels il faut redonner leur lettre de noblesse' ainsi que le développement de partenariats dans les contenus, 'sans se transformer en groupe de médias produisant lui-même ses contenus'.

Interrogé sur l'intérêt de France Télécom pour Le Monde, Stéphane Richard a indiqué que le groupe s'intéresserait à 'un projet de participation minoritaire à la recapitalisation du Monde, dans le cadre d'un accord industriel s'inscrivant dans la logique de développement de partenariats dans les contenus'.

Le dirigeant a par ailleurs soulevé la question de la pertinence de considérer encore aujourd'hui France Télécom comme un 'acteur dominant', sous contraintes réglementaires plus importantes que celles de ses concurrents, précisant que le groupe était confronté à 'un handicap de prix'.

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