France Télécom (+ 1,23% à 15,67 euros) figure en queue de l'indice CAC 40, pénalisé par son statut de valeur défensive et l'abaissement de l'opinion de Credit Suisse de Neutre à Sous-performance. L'objectif de cours a été réduit de 19 euros à 16,50 euros. Le bureau d'études explique que dans le secteur en Europe, France Télécom présente le plus important potentiel de révision en baisse du consensus. Le broker souligne cependant que le rendement de 9% de l'action limite son potentiel de baisse dans l'absolu.

Il a réduit de 1% ses prévisions d'EBITDA qui sont désormais inférieures de 2%/3% à celles du consensus sur la période 2010/2012.

Il explique que si la plupart des risques sur le marché domestique sont connus, ils ne sont pas pour autant pris en compte dans le consensus. L'analyste fait remarquer que le marché français de la téléphonie fixe demeure structurellement difficile dans le contexte européen. En effet, le rythme des pertes de lignes fixes par France Télécom continue de s'accélérer alors que la situation s'améliore pour les autres opérateurs historiques.

Concernant la téléphonie mobile, Credit Suisse indique que les différences entre les prix de gros et de détail en France sont parmi la plus élevées en Europe, ce qui donne des marges de manoeuvre à Iliad pour bouleverser le marché de la voix, même si ses offres données s'avèrent inférieures.