15 jours après le lancement de Free Mobile par Xavier Niel, c'est au tour de Stéphane Richard, directeur général de France Télécom d'occuper l'espace médiatique. « On peut toujours faire moins cher mais c'est souvent moins bien. Nous ne nous alignerons jamais sur les prix de Free car nous offrons la sécurité, la fiabilité, des innovations », a-t-il déclaré dans un entretien au Journal du dimanche.

Sosh, la marque low cost de l'opérateur historique avait pourtant été la première à réduire ses tarifs après l'annonce par Free Mobile d'une offre meilleur encore moins chère que prévu.

Au micro de BFM Business, le patron de l'opérateur historique a ajouté aujourd'hui que des clients déçus par Free étaient revenus chez France Télécom. « C'est encore faible, mais c'est quand même un certain nombre », a-t-il affirmé.

Stéphane Richard a aussi indiqué que dans certains pays européens, comme l'Espagne mais pas la France, des baisses de trafic avait été observées en raison des incertitudes économiques. « C'est quand même le signe que ça va mal et assez profondément mal » a-t-il affirmé.

Interrogé sur la cession des 35% de France Télécom dans Orange Autriche, le directeur de l'opérateur historique a annoncé qu'un accord pourrait être annoncé dans les prochains jours. Même si l'opérateur autrichien pourrait être vendu 1,4 milliard d'euros, le produit de la cession ne devrait rapport que de 50 à 100 millions d'euros en raison de son endettement, a précisé une source proche du dossier à Reuters, la semaine dernière.

A la Bourse de Paris, l'action France Télécom gagne 0,52% à 11,525 euros.