L'opérateur télécoms a publié des résultats 2009 globalement conformes à ce qui était attendu par le consensus.

Le chiffre d'affaires a reculé de 4,7%, à 50,95 milliards d'euros, l'Ebitda s'est établi à 17,25 milliards, représentant une marge de 33,9% (-0,4 point), et le résultat net, impacté par des coûts exceptionnels de litige avec la Commission Européenne, a reculé de plus d'un quart, à 2.997 millions.

En termes comparables le bénéfice net était de 4,85 milliards d'euros.

Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S tablait sur un chiffre d'affaires de 50,7 milliards d'euros, un Ebitda de 16,9 milliards et un résultat net de 4,4 milliards.

En excluant les activités du groupe au Royaume-Uni, déconsolidées pour refléter la fusion récemment annoncée de la filiale britannique avec celle de Deutsche Telekom, les ventes ont été de 45,94 milliards d'euros, et l'Ebitda de 16,33 milliards.

L'opérateur télécoms a confirmé l'ensemble de ses objectifs de moyen terme et annoncé notamment qu'il maintiendrait sa politique de dividende.

Au titre de 2009, le dividende annoncé est de 1,40 euro par action, inchangé par rapport au précédent.

Lors d'une conférence téléphonique, le directeur financier, Gervais Pellissier, a ajouté que les négociations avec les syndicats sur les conditions de travail étaient "sur la bonne voie", et que le groupe espérait pouvoir signer un accord avec deux organisations syndicales avant le 5 mars.

France Télécom a également annoncé dans un second communiqué que le nouveau directeur général, Stéphane Richard, avait nommé sa nouvelle équipe dirigeante de 15 personnes.

Le titre a clôturé mercredi stable à 16,845 euros.

Marie Mawad, édité par Jean-Michel Bélot