Croissance solide dans l'industrie, financières pénalisées par l'Irlande
Le 08 décembre 2010 à 17:00
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"Le tableau de bord de la reprise de Fidelity reflète le scénario d'une reprise à deux vitesses avec une stabilisation de la reprise de l'industrie à un niveau élevé et une détérioration du pilier financier, qui voit deux de ses indicateurs passer à l'orange", annonce le gestionnaire. "En raison de craintes toujours plus fortes d'une extension des problèmes de la dette de la zone euro, les banques commencent à éviter de prêter à leurs homologues dont les pays sont au coeur de la crise, ainsi qu'aux banques dont l'exposition dans ces pays est trop importante à leurs yeux."
"Les taux LIBOR EUR 3 mois viennent de terminer un second mois à plus de 1%, soit au-dessus du taux d'intérêt de référence de la BCE."
"Les spreads à haut rendement ont connu une croissance supérieure à 100 points de base durant le mois de novembre, les investisseurs se tournant vers des valeurs sûres face aux tensions grandissantes sur les marchés des obligations souveraines de la zone euro. La pression exercée sur les obligations souveraines se propage par le biais des obligations des sociétés domiciliées dans ces pays. De nombreux observateurs redoutent que la crise de la dette n'accentue la difficulté pour les sociétés les plus à risque de remplir leurs obligations. Et ce malgré le fait qu'un montant substantiel de leurs recettes soit parfois généré hors zone euro."
"L'annonce d'une nouvelle phase d'assouplissement monétaire de la Réserve Fédérale a permis de connaître un début de mois plutôt favorable. Les marchés boursiers ont ensuite été secoués par la résurgence de craintes concernant le financement des dettes souveraines en Europe et par une montée des inquiétudes sur la solidité du secteur bancaire. Dans le secteur industriel en revanche, les indicateurs conjoncturels conservent une orientation favorable. La consommation dans la zone Euro reste contrainte par un taux de chômage en constante hausse et par les craintes liées à cette période d'austérité", estime David Ganozzi, directeur général de la société de gestion de Fidelity en France.
Orange est le 1er opérateur de télécommunications français. Le CA (avant éliminations intragroupe) par activité se répartit comme suit :
- prestations de services de télécommunications aux particuliers (78,3%) : prestations de téléphonie mobile (254 millions de clients à fin 2023 ; enseignes Orange en France, au Royaume Uni et au Caraïbes, FTP Espana en Espagne, PTK Centertel en Pologne, etc.), de téléphonie fixe et d'accès à Internet (44,5 millions de clients). En outre, le groupe propose des prestations à destination des opérateurs télécoms. Le CA par pays se ventile entre France (48,6%), Espagne (12,9%), Europe (18,9%), Afrique et Moyen Orient (19,6%) ;
- prestations de services de télécommunications aux entreprises (17%) : prestations d'accès à Internet, de téléphonie mobile et de transmission de voix et de données et intégration et infogérance d'applications de communication ;
- prestations de services aux opérateurs télécoms internationaux (3,2%) ;
- autres (1,5%).