Olema Pharmaceuticals, Inc. a annoncé les résultats intermédiaires d'une étude clinique de phase 1b/2 en cours sur OP-1250, l'antagoniste complet du récepteur des œstrogènes (ER) (CERAN) et le dégradeur sélectif de l'ER (SERD) de la société, en association avec le palbociclib, un inhibiteur de CDK4/6, pour le traitement du cancer du sein métastatique ER+/HER2. Ces résultats, en date du 8 mars 2023, ont été présentés lors d'une séance d'affichage au congrès annuel 2023 de l'ESMO sur le cancer du sein à Berlin, en Allemagne. Chez 29 patientes, l'association de 120 mg d'OP-1250 et de 125 mg de palbociclib est sûre et bien tolérée, sans interaction médicamenteuse (DDI), sans métabolisme induit du palbociclib, et l'exposition du palbociclib et de l'OP-1250 en association l'un avec l'autre était cohérente avec les niveaux d'exposition observés en monothérapie.

Aucune augmentation liée à la dose de l'incidence, de la gravité ou du temps utile des événements indésirables n'a été observée, et les événements de neutropénie observés étaient conformes au profil attendu du palbociclib associé à un traitement endocrinien. Des réponses tumorales et une stabilisation prolongée de la maladie ont été observées dans ce groupe de patients, y compris chez ceux qui avaient déjà été exposés au palbociclib et à d'autres inhibiteurs de CDK4/6. Au 8 mars 2023, date de clôture des données, 29 patientes atteintes d'un cancer du sein ER+/HER2- récurrent, localement avancé ou métastatique, ont été traitées.

Dans la partie d'escalade de dose, 12 patientes ont été recrutées dans quatre cohortes : trois patientes par cohorte ont reçu des doses de 30, 60, 90 et 120 mg en association avec 125 mg de palbociclib. Dans la partie d'expansion de la dose (en cours), les patients ont reçu 120 mg d'OP-1250 plus 125 mg de palbociclib. Dix-sept patients avaient été recrutés pour l'expansion de dose au moment de la coupure des données, avec un recrutement total prévu d'environ 45 patients.

La majorité des patientes (27, soit 93 %) étaient en deuxième ligne, 25 (86 %) ayant déjà reçu un traitement endocrinien pour une maladie avancée, 20 (69 %) ayant déjà reçu des inhibiteurs de CDK4/6, y compris le palbociclib, et six (21 %) ayant déjà reçu une chimiothérapie à un stade avancé de la maladie. Sur les 18 patientes dont l'ADN tumoral circulant (ADNc) a été évalué à la date de clôture des données, 44 % présentaient des mutations activatrices de l'ESR1 au début de l'étude.