Le laboratoire bâlois table désormais sur une croissance, à taux de change constants, de son chiffre d'affaires se situant entre le milieu et le haut de la fourchette d'un taux à un chiffre (hors Alcon).

En outre, la marge opérationnelle et la marge opérationnelle core du groupe devraient croître "dans le sillage de l'expansion continue des activités et d'une amélioration durable de la productivité", explique jeudi l'entreprise pharmaceutique dans un communiqué.

Novartis précise que ces prévisions ne tiennent pas compte de l'acquisition d'une participation de 77% dans Alcon, ajoutant espérer boucler l'opération d'ici la fin de l'année en cours.

Le directeur général Joe Jimenez a indiqué lors d'une téléconférence que le prix pour les actionnaires minoritaires ne serait pas relevé et que Novartis visait toujours 100% d'Alcon.

Ces prévisions pimentent un peu plus la présentation des chiffres du deuxième trimestre, dans l'ensemble supérieurs aux attentes.

Le chiffre d'affaires net s'est accru de 11% à 11,7 milliards de dollars (9,2 milliards d'euros) alors que les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur 11,5 milliards. Dans la division Pharma, les ventes se sont améliorées à 7,7 milliards tandis que les marchés en attendaient 7,6 milliards.

Le bénéfice net a progressé de 19% à 2,44 milliards, soit légèrement mieux que les 2,43 milliards anticipés par les marchés. Le résultat d'exploitation a augmenté d'un quart à 2,96 milliards, surpassant les prévisions de 2,8 milliards.

Le bénéfice par action s'est étoffé à 1,06 dollar, pour un consensus qui le voyait à 1,05.

Pour le semestre, Novartis a enregistré un chiffre d'affaires de 23,85 milliards, en hausse de 18%. Le bénéfice net a grimpé de 34% à 5,38 milliards et l'opérationnel de 37% à 6,47 milliards.

Pascal Schmuck, édité par Robin Bleeker