NANOBIOTIX a annoncé de nouvelles données de l'étude 1100, une étude américaine de phase 1 d'escalade et d'expansion de dose évaluant le NBTXR3 activé par radiothérapie suivi par des inhibiteurs de points de contrôle immunitaires (?ICIs ?) anti-PD-1 comme traitement de seconde ou de dernière ligne (?2L+ ?) pour les patients atteints de tumeurs solides et métastatiques avancées. Ces données ont été présentées par l'investigatrice coordinatrice de l'étude 1100, Colette Shen, MD, PhD, lors de la réunion annuelle 2024 de l'American Society for Clinical Oncology (?ASCO 2024 ?). Sécurité et faisabilité de l'injection toujours favorables : Au moment de la clôture des données, l'injection de NBTXR3 suivie d'une RT standard et d'une thérapie anti-PD-1 était faisable et bien tolérée chez 68 patients lourdement prétraités atteints de R/M-HNSCC 2L+ (population en intention de traiter ; ?ITT ?): Des effets indésirables graves de grade 3+ liés au schéma thérapeutique combiné (procédure d'injection, RT, NBTXR3 ou anti-PD-1) sont survenus chez 8,8 % (6/68) des patients. Signaux précoces d'efficacité : Patients naïfs d'anti-PD-1 : Population naïve pour les anti-PD-1 évaluable pour la réponse tumorale (n=25) : 48,0 % (12/25) de taux de réponse globale (?ORR ?) selon RECIST 1.1 (3 CR ; 9 PR) ; 76,0 % (19/25) de taux de contrôle de la maladie (?DCR ?) selon RECIST 1.1 ; et 48,0 % (12/25) de réponse pour toutes les lésions cibles (= changement de 30 % de la somme des diamètres des lésions cibles). Population ITT naïve d'anti-PD-1 pour l'analyse préliminaire de survie (n=33) : 7,3 mois mPFS ; 26,2 mois mOS ; et suivi médian de 99 jours à la date de clôture des données. Caractéristiques de base notables dans la population naïve pour les anti-PD-1 : 75,0 % des patients naïfs d'anti-PD-1 pour lesquels on disposait de données sur les tests de la SCP (12/16) avaient une SCP < 20 ; 10 patients naïfs d'anti-PD-1 pour lesquels on disposait de données sur le statut du VPH avaient un R/M-HNSCC de l'oropharynx positif au VPH ; et au moins 33,3 % (11/33) des patients naïfs d'anti-PD-1 avaient reçu au moins deux lignes de traitement antérieures. Patients résistants aux anti-PD-1 : Population résistante aux anti-PD-1 évaluable pour la réponse tumorale (n=25) : 28,0 % (7/25) ORR selon RECIST 1.1 (2 CR ; 5 PR) ; 68,0 % (17/25) DCR selon RECIST 1.1 ; et 36,0 % (9/25) réponse à toutes les lésions cibles.
Population ITT résistante aux anti-PD-1 pour l'analyse préliminaire de survie (n=35) : 4,2 mois mPFS ; 7,8 mois mOS ; 31,8 mois mOS2 (OS à partir de la première dose d'anti-PD-1 avant l'entrée dans l'étude 1100) ; et suivi médian de 90 jours à la coupure des données. Caractéristiques de base notables dans la population résistante aux anti-PD-1 : 57,7 % des patients résistants aux anti-PD-1 pour lesquels on disposait de données sur la SCP (15/26) avaient une SCP < 20 ; 12 patients résistants aux anti-PD-1 pour lesquels on disposait de données sur le statut du VPH avaient un R/M-HNSCC de l'oropharynx positif au VPH ; au moins 88,6 % (31/35) des patients résistants aux anti-PD-1 avaient déjà reçu au moins deux lignes de traitement ; et au moins 83,0 % (29/35) des patients résistants aux anti-PD-1 avaient une maladie progressive au moment d'entrer dans l'étude 1100. Les investigateurs ont conclu que des signes précoces d'efficacité prometteurs ont été observés chez les patients de l'étude 1100 atteints de R/M-HNSCC 2L+ naïfs ou résistants qui ont reçu le NBTXR3 activé par la RT suivi de l'anti-PD-1. Le contrôle de la maladie a été observé à la fois chez les patients atteints de R/M-HNSCC naïfs et résistants, soulignant le potentiel de NBTXR3 dans cette population. Dans l'ensemble, ces résultats justifient une exploration plus poussée dans le cadre d'essais randomisés pour les patients atteints de R/M-HNSCC naïfs et résistants. Nanobiotix prévoit de fournir les premières données de la cohorte 3 de la partie d'expansion de dose de l'étude 1100 (cancers avancés autres que R/M-HNSCC avec métastases pulmonaires, hépatiques ou des tissus mous) en 2025.