VW a lancé en mai une offre basse de 13,8 milliards d'euros sur MAN dans l'espoir de monter à 35%-40% des droits de vote du constructeur de poids lourd, afin d'obtenir le feu vert à une coopération plus étroite entre MAN et sa filiale Scania sans avoir à racheter la totalité du constructeur de poids lourds.

Par le biais de ce rapprochement avec MAN, Volkswagen souhaite devenir le nouveau champion européen du poids lourd et devancer à la fois Daimler et Volvo. En outre, le groupe prévoit d'économiser environ 400 millions d'euros.

L'allemand convoite la position de leader mondial du japonais Toyota Motor, qu'il voudrait ravir d'ici 2018.

Cette semaine, la Commission européenne avait poussé le constructeur à s'abstenir jusqu'à ce qu'il obtienne le feu vert à une alliance plus large.

VW avait alors dit qu'il était en contact avec la CE et avait bon espoir de soumettre à son autorisation dans les semaines à venir son projet de prise de contrôle.

Christian Kraemer et Edward Taylor, Catherine Monin pour le service français, édité par Danielle Rouquié

Valeurs citées dans l'article : MAN, VW VZ, AB Volvo, Scania AB, Toyota Motor Corp.

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