Les deux sanctions les plus fortes sont pour les distributeurs Sephora (8,3 millions d'euros) et Marionnaud (12,8 millions). Cet arrêt, révélé vendredi par le site internet du quotidien Les Echos et rendu jeudi, constitue en principe l'épilogue d'un dossier ouvert depuis 13 ans.

Le Conseil de la concurrence, qui s'était autosaisi de l'affaire en 1998, avait établi par des relevés de prix et une enquête approfondie que les fabricants s'étaient entendus avec les distributeurs sur le prix de revente au détail, de façon à les majorer.

Ces pratiques auraient fait augmenter les prix pour les consommateurs d'au moins 3% entre 1997 et 2000, estimait-il. La cour d'appel a confirmé pour l'essentiel ses conclusions et le montant des amendes.

Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal

Valeurs citées dans l'article : CHRISTIAN DIOR, LVMH