LDC est le numéro 1 français de la production, du conditionnement et de la commercialisation de produits de volailles qui sont principalement vendus sous les marques Le Gaulois et Loué.
Dans un contexte économique considérablement dégradé, l’action du volailler réalise un véritable exploit puiqu’elle affiche un gain de 8% depuis le début d année 2011.                                
La société vient de publier récemment son premier semestre 2011 avec un recul du résultat opérationnel de 32% en raison de la hausse des matières premières ; cette hausse n’étant récupérée que progressivement dans les prix de vente des produits volailles (82% du chiffre d’affaires). De plus le segment « traiteur » (18% des ventes) ne ressort pas profitable : ce dernier avait fait l’objet de récente baisse de prix et a donc subit le contrecoup de la hausse des matières premières.


Une nette amélioration des résultats est attendue au second semestre. En France, le pôle volaille profitera des pleins effets des revalorisations tarifaires dans un contexte de stabilisation des prix des matières premières et de bonne résistance de la consommation. A l’international, le retour à la profitabilité devrait être au rendez-vous et devrait permettre de dégager un résultat opérationnel courant de l’ordre de 6 millions d’euros sur l’ensemble de l’exercice. L’atteinte de cet objectif compenserait la perte du même montant attendue sur le pôle traiteur (sous la marque "Marie").

Le management affiche clairement son optimisme en se fixant un objectif de résultat opérationnel courant de plus de 80 millions d’euros pour l’ensemble de l’exercice ( 34.5 millions d’euros au premier semestre).

Techniquement, le titre fluctue dans un trend horizontal depuis de nombreux mois. La sortie par l’une des bornes augmenterait la volatilité. Il convient par conséquent de surveiller le comportement des cours à l’approche des limites de ce couloir technique.
Un retour sur 66/67 EUR permettrait d’initier une position à l’achat et viser la borne haute à 81 EUR. En revanche, un franchissement direct de cette limite supérieure permettrait également d’initier la position haussière afin de profiter de l’accélération potentielle du titre, pour retrouver une zone de prix historique comprise entre 86 et 92 EUR.