Le groupe kenyan KCB, l'une des deux premières banques commerciales, a enregistré une baisse de 6% de son bénéfice avant impôts pour les neuf premiers mois de l'année, à 40,6 milliards de shillings (266,51 millions de dollars), a t-il déclaré mercredi.

KCB, qui opère également en Ouganda, en Tanzanie, au Burundi, au Rwanda, au Sud-Soudan et en République démocratique du Congo, a attribué cette baisse à un environnement économique difficile sur son marché domestique.

"Nous avons connu neuf mois plutôt difficiles en raison d'un environnement opérationnel difficile qui a affecté négativement nos clients", a déclaré Paul Russo, PDG de la KCB, dans un communiqué.

La pression sur le marché kenyan a toutefois été compensée par une forte croissance sur certains marchés régionaux. Les filiales régionales ont contribué à hauteur de 27,9 % au bénéfice du groupe, selon KCB, contre 16,4 % l'année précédente.

Le groupe a plus que doublé ses provisions pour créances douteuses à 15,85 milliards de shillings, principalement en raison de l'impact de la forte dépréciation du shilling kenyan sur les prêts à la clientèle libellés en dollars.

Le ratio des prêts non productifs a cependant diminué au cours de la période, a déclaré la banque, attribuant cette baisse à des améliorations dans ses activités kenyanes et ses filiales telles que la Tanzanie.

Le revenu des transactions de la KCB a augmenté de 39 % au cours de la période, tandis que son revenu net d'intérêts a augmenté de 22 %. (1 $ = 152,3000 shillings kenyans) (Reportage de Duncan Miriri ; Rédaction de Kirsten Donovan)