Londres (awp/afp) - Le groupe IAG, maison mère de plusieurs compagnies aériennes dont British Airways, a annoncé lundi avoir transporté plus de 100 millions de passagers en 2016, en partie grâce à l'intégration d'Aer Lingus.

Au total, 100,7 millions de clients ont voyagé grâce à IAG l'an passé, soit une hausse de 14% sur un an, une progression due principalement à la contribution de la compagnie irlandais Aer Lingus qui a été acquise en août 2015.

IAG possède non seulement Aer Lingus, mais aussi la compagnie britannique British Airways, ainsi que les espagnoles Iberia et Vueling.

L'Europe reste la destination la plus privilégiée de ses quatre compagnies (54,6 millions de passagers), en hausse de 21,3%.

Son taux de remplissage s'est quant à lui établi à 81,6%, en hausse de 0,2 point sur un an.

Le groupe se positionne devant la compagnie aérienne à bas coûts britannique EasyJet qui a transporté un nombre record de 74,5 millions de passagers en 2016, mais derrière l'irlandaise Ryanair qui a fait voyager 117 millions de passagers, ce qui constitue également un plus haut pour la compagnie.

Il fait également un peu mieux que son concurrent Air France-KLM qui a transporté 93,4 millions de passagers en 2016, soit une progression de 4% par rapport à l'année précédente qui a été marquée par les attentats à Paris.

IAG reste en revanche derrière Lufthansa qui a transporté près de 102 millions de passagers lors des onze premiers mois de l'année. Le groupe allemand doit annoncer mardi ses chiffres pour l'ensemble de 2016.

IAG traverse une période délicate et envisage les prochaines années avec prudence, ce qui l'a conduit fin 2016 à abaisser ses prévisions de rentabilité et d'investissement pour la période 2016-2020, dans un contexte difficile pour le secteur aérien.

Comme d'autres compagnies britanniques, le groupe pâtit des tensions géopolitiques et de la baisse de la livre consécutive aux incertitudes entourant le Brexit, alors que ses coûts sont pour une grande part en euros ou en dollars.

En outre, IAG comme EasyJet pourraient faire face à une autre conséquence possible du Brexit, qui pourrait remettre en cause le droit des compagnies du Royaume-Uni de voler sans contrainte à travers toute l'Europe.

afp/rp