* RÉSULTATS

Bénéfice net -25% à 1,92 milliard d'euros au deuxième trimestre contre 2,56 milliards un an auparavant et un consensus Reuters de 1,52 milliard d'euros (fourchette des prévisions: 1,18 à 1,69 milliard d'euros).

Une diminution de la valorisation de l'immobilier et du capital investissement et une baisse des rendements d'investissement expliquent ce résultat.

* DÉTAILS

ING a inscrit une provision pour dépréciation après impôt de 44 millions d'euros, liée à son exposition au subprime, à l'Alt-A et autres actifs sous tension.

Il a inscrit également une revalorisation négative de 260 millions d'euros par le biais des fonds propres.

* DÉCLARATIONS

"ING continue de bien résister aux turbulences du marché du crédit; les dépréciations sur les actifs sous tension sont restées limitées au deuxième trimestre", déclare le directeur général Michel Tilmant dans un communiqué.

ING disposera de 3,9 milliards d'euros de trésorerie de côté après avoir bouclé son programme de rachat de titres de cinq milliards d'euros et versé le dividende de l'an passé, a-t-il ajouté.

"Les établissements financiers sont confrontés à une volatilité du marché sans précédent, à une liquidité limitée et à une concurrence accrue pour les dépôts, autant d'éléments qui devraient être reconduits en 2009", a dit Tilmant.

* CONTEXTE

Les comptes d'ING se sont révélés plus solides, dans un contexte de crise du crédit, que ceux de bien de ses pairs, tels le belgo-néerlandais Fortis, qui a annoncé la semaine dernière un bénéfice net réduit de moitié, en raison notamment de dépréciations totalisant 362 millions d'euros.

* BOURSE

L'action surperforme d'autres groupes financiers, ayant perdu 16% depuis le début de l'année alors que l'indice DJ Stoxx des bancaires européennes a cédé 28% dans le même temps.

Reed Stevenson et Aaron Gray-Block, version française Wilfrid Exbrayat