NEW YORK, 2 avril (Reuters) - HSBC n'est pas allée assez loin dans l'empêchement du blanchiment d'argent malgré des progrès importants réalisés par la banque depuis un accord à l'amiable conclu en 2012 avec le département de la Justice américain en la matière, a estimé une entité de contrôle fédérale chargée de suivre les pratiques de l'établissement britannique.

Cette entité n'est "toujours pas en mesure de certifier que le programme de conformité à la loi de la banque est pensé et mis en oeuvre de manière adéquate pour détecter et prévenir des violations de lois", écrit Robert Capers, procureur américain à Brooklyn, New York, dans une lettre transmise vendredi au tribunal fédéral de la ville.

"Même si HSBC a accompli des progrès important l'an dernier, le contrôleur est d'avis que la banque continue de faire face à d'importants défis", poursuit Robert Capers.

HSBC a passé trois années à renforcer le contrôle des transactions de ses clients après avoir accepté de payer une amende de 1,92 milliard de dollars (1,7 milliard d'euros) au département de la Justice pour solder des accusations de blanchiment d'argent.

Si la justice américaine estime que la banque n'a pas respecté ses engagements, elle est, selon les termes de l'accord, en droit de poursuivre HSBC et de prolonger la mission de contrôle. (Jonathan Stempel, Benoît Van Overstraeten pour le service français)