« Bien qu'il y ait eu un changement de gouvernement, la dette italienne reste à des niveaux très élevés et l'économie connaît de graves problèmes structurels », rappelle Jon Day, Gérant obligataire chez Newton IM. Le gouvernement n'ayant pas vraiment l'intention de s'attaquer à l'un ou l'autre de ces problèmes, il s’attend à ce que la qualité du crédit italien reste stable, au mieux au niveau « BBB ».

Avec des " spreads " corporate " BBB " en euros d'un rendement moyen de 1,25 % supérieur à celui des obligations d'Etat allemandes, Jon Day juge que l'Italie bénéficie d'un bon " pricing " compte tenu de son niveau d'endettement et de son programme d'émissions. Toutefois, le nouveau programme d'assouplissement quantitatif de la BCE devrait, à terme, réduire les" spreads " italiens.