Vers 11h45 GMT, le titre Henkel avançait de 1,1% à 82,54 euros après avoir inscrit plus tôt dans la séance un record de 83,48. Depuis le début de l'année, l'action a gagné plus de 34% contre +14% pour l'indice regroupant les valeurs européennes de biens de consommation courante et celles liées aux luxe.

Henkel, propriétaire de marques telles que Persil dans les lessives et Schwarzkopf dans les soins capillaires, a dégagé sur la période juillet-septembre un bénéfice d'exploitation (Ebit) ajusté de 672 millions d'euros, supérieur au consensus des analystes interrogés par Reuters, qui le donnait à 659 millions.

Le groupe a dit tabler désormais sur une marge opérationnelle ajustée d'environ 15% pour l'ensemble de 2013 contre une prévision précédente de 14,5%.

"(C'était) la bonne nouvelle que le marché attendait. Henkel figure toujours parmi nos valeurs préférées dans le segment de la consommation", a déclaré Herbert Sturm, analyste chez DZ Bank.

Sous le coup des effets de change, le chiffre d'affaires a subi au troisième trimestre une baisse inattendue, à 4,18 milliards d'euros contre 4,34 milliards attendus par le consensus.

En excluant ces effets de change, qui ont notamment été le fait de l'affaiblissement du dollar, du yen et du rouble par rapport à l'euro, le chiffre d'affaires aurait progressé de 4,2% sur la période.

Le directeur financier d'Henkel, Carsten Knobel, a dit à des journalistes que les effets de change auraient encore un impact défavorable au cours des prochains mois.

De son côté, le président du directoire, Kasper Rorsted, a déclaré que le groupe était toujours en quête d'opportunités de croissance externe, sans pour autant dire si des discussions étaient en cours.

Vers la mi-avril, lors de l'assemblée générale d'Henkel, Kasper Rorsted avait dit que le groupe disposait d'une somme comprise entre 3,5 et quatre milliards d'euros pour financer une importante acquisition.

La dernière acquisition d'importance de Henkel remonte à 2008, quand le groupe a acheté National Starch pour 3,7 milliards d'euros.

Victoria Bryan, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Marc Angrand