Londres (awp/afp) - Le groupe pharmaceutique britannique GSK a publié mercredi des résultats en hausse au troisième trimestre, ce qui lui permet d'être un peu plus optimiste pour 2018 grâce notamment à ses vaccins.

Le bénéfice net a bondi de 17%, à 1,4 milliard de livres, entre juillet et septembre, a annoncé GlaxoSmithKline (GSK) dans un communiqué.

Cette hausse des profits s'explique par une progression de 3%, à 8,1 milliards, de son chiffre d'affaires, avec une croissance des ventes à changes constants dans chacune de ses trois activités principales à savoir les médicaments, la santé grand public et les vaccins.

Sa branche la plus dynamique est, de loin, celle regroupant ses vaccins, avec notamment des ventes en nette hausse aux Etats-Unis du Shingrix, vaccin contre le zona.

Par zone géographique, les ventes ont bondi de 11% aux Etats-Unis, qui représente plus de 40% de son chiffre d'affaires. Elles ont en revanche légèrement reculé en Europe et dans le reste du monde.

"Une solide exécution commerciale pour nos produits prioritaires et ceux qui viennent d'être lancés, associée à un contrôle des coûts, explique cette performance en amélioration", a déclaré à propos des résultats de son groupe la directrice générale, Emma Walmsley.

GSK en profite pour resserrer ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'exercice en se montrant un peu plus confiant, malgré la possible arrivée prochaine sur le marché d'un générique concurrent de l'Advair, traitement vedette contre les maladies respiratoires commercialisé aux États-Unis.

Le groupe prévoit désormais un bénéfice par action hors effets de change et élément exceptionnel pour 2018 en hausse comprise entre 8% et 10%, quel que soit le scénario à propos du concurrent de l'Advair. Jusqu'à présent, il prévoyait une hausse de 7% à 10%, sans l'arrivée sur le marché d'un générique de l'Advair et de 4% à 7% avec un concurrent.

Cet optimisme s'explique par les solides ventes attendues pour le Shingrix, qui devraient atteindre entre 700 et 750 millions de dollars sur l'année.

Les investisseurs semblaient satisfaits de cette publication, permettant au cours de l'action de progresser de 2,80% à 1.580,60 pence vers 13H00 GMT à la Bourse de Londres.

"La forte croissance dans les vaccins (qui représentent 24% du chiffre d'affaires, principalement grâce au Shingrix) a amené cette branche au même niveau que la santé grand public", remarque Richard Hunter, analyste chez Interactive Investor.

Par conséquent, "le groupe est moins dépendant de sa branche de médicaments dans laquelle les brevets expirent et où le manque de produits à grand succès est un problème persistant", selon lui.

afp/rp