LDLC est la dernière société en date à prévenir les investisseurs qu’elle avait fait l’objet d’un incident de cybersécurité. En Bourse, l’action du groupe d’e-commerce en high-tech et matériel informatique gagne désormais 0,50% à 50,10 euros après avoir débuté la séance dans le rouge dans un contexte de forte pression baissière à la Bourse de Paris. Le spécialiste de la certification Bureau Veritas avait été victime la semaine dernière d'une cyber-attaque et son titre avait reculé.

L'action LDLC résiste car cet " accès non autorisé aux données de l'entreprise (…) n'a pas eu d'impact sur les opérations commerciales du distributeur de produits high tech. " Cet incident fait l'objet d'une analyse approfondie de la part des experts et des partenaires sécurité du groupe, qui ont immédiatement pris les dispositions nécessaires pour renforcer les mesures de protection déjà existantes, minimiser les éventuelles conséquences et en rechercher les origines ", a précisé la société.

Elle a ajouté que " ces investigations se poursuivent, et que même si certaines données à caractère personnel ont pu être consultées, cela ne concerne en aucun cas les informations sensibles relatives aux clients des sites internet marchands du groupe ".

Les attaques informatiques visant des sociétés se sont multipliées ces dernières années. En 2021, des entreprises comme Trigano, Beneteau, MND, Albioma en ont notamment été les victimes.

LDLC a fait cette annonce 48 heures avant la publication de ses résultats semestriels. Lors de la publication du chiffre d'affaires pour cette période fin octobre, le distributeur avait réitéré sa confiance dans la bonne dynamique de son activité et dans sa capacité à consolider ses fondamentaux pour l'exercice 2021-2022. Le groupe estime être en mesure de délivrer des résultats à nouveau en progression avec un objectif de chiffre d'affaires entre 750 millions et 800 millions d'euros, et un excédent brut d'exploitation supérieur à 70 millions d'euros.